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Je me suis fait accoster récemment par un couple de garçons qui, se basant sans doute sur certaines photos de mon compte DomiAddict, m’ont demandé comment s’y prendre pour avoir une relation Domi/soumis. Comment commencer et par où ? Vaste question qui m’a demandé un bon moment de réflexion. Je sais qu’il existe par exemple, des ateliers de partage et de discussion sur les pratiques SM comme le « cercle des maîtres et des soumis » de l’ASMF que je ne saurais trop vous conseiller mais essayons ensemble de nous pencher sur le sujet. J’ai découvert les rapports SM il y a un bon moment déjà et un peu par hasard. Dans un sexclub parisien, simplement vêtu d’un chaps en néoprène que j’avais bricolé et que je portais sur un jean très serré, le torse nu, je suis tombé sur un mec qui m’a tout de suite fait comprendre qu’il cherchait du brutal. Instinctivement, j’ai répondu fermement. Dans les jours qui suivirent, j’ai enchaîné les plans hard, toujours plus violents, toujours plus débridés. Mais très vite, j’ai ressenti un malaise, une peur. Peur de ce plaisir sadique que j’exprimais sans le contrôler, sans le mesurer. J’ai pris un virage à 360° et suis retourné à une sexualité plus classique. Bien plus tard, lorsque mon envie de cuir à été trop forte pour être contenue, l’appel de la domination s’est de nouveau manifesté mais entre-temps, j’avais mûri et appris à me connaître. Et j’ai commencé des rapports Domi/soumis établis sur des fondations plus solides. Je crois que certaines pratiques ne s’improvisent pas et je conçois les rapports Domi/soumis comme un jeu de l’esprit en duo plus qu’une simple paire de baffes ou un crachat bien gras dans la gueule. On va oublier tout de suite les lieux communs sur les couples Domi/soumis ou Maître/esclave permanents. Même s’ ils semblent abonder sur les réseaux sociaux, la majorité des Maîtres et de leurs soumis ont souvent une vie sociale des plus classiques, leurs rapports servent d’exutoire et d’équilibrage mais je connais peu d’adeptes 24/24, à moins de parler des professionnels qui ont des comptes twitter à approvisionner.
Basique. En premier lieu, savoir qu’un rapport SM se construit sur une confiance mutuelle, une envie commune de se réaliser. Le soumis accepte de lâcher prise et s’abandonne aux désirs de son Maître en totale liberté. Il accepte de n’être plus responsable des actes commis et les reçoit volontiers. De son côté, le Domi, prend sur lui la responsabilité entière des actes commis, le soumis est placé sous ses ordres, c’est lui et lui seul qui œuvre au bon déroulement de la session. Ce qui s’y fait, dans quel ordre, avec plus ou moins de violence est anecdotique, il n’y a pas de schéma établi à suivre. Certains Domis ne parlent pas, d’autres sont orduriers, certains soumis n’acceptent pas les coups, d’autres se laissent fouetter jusqu’au sang. Rien n’est écrit, rien n’est obligatoire, sauf le plaisir partagé de se laisser soumettre et dépasser ses limites pour l’un, surprendre, conduire vers des sensations extrêmes et inattendues pour l’autre. Aucun des deux n’est là uniquement pour son propre plaisir et si le soumis s’accomplit dans son abandon, le Domi se réalisera dans sa façon de guider son soumis vers des plaisirs puissants. Si il y a du plaisir à se faire vénérer par son soumis, il y en a aussi à le voir adorer lécher les bottes du Maître.
Décor. On a pas tous la chance d’avoir un donjon équipé, et alors ? Le matos coûte cher mais les enseignes de bricolage sont très pratiques, on y trouve de la chaîne au mètre, des cordages et plein d’autres idées, perso je me suis fabriqué une croix de Saint-André pour moins de 30 €. Le décor à son importance bien sûr mais ce qui compte avant tout, c’est l’imagination et un plan sur une table de cuisine peut se révéler tout aussi chaud que dans un sling haut de gamme.
Respect. Un Domi qui méprise son soumis est pour moi, à côté de la plaque. Il faut une grande volonté, une grande force de caractère pour s’abandonner et chercher à aller au bout de la souffrance, de l’humiliation. Avec le respect, il y a l’écoute. On doit décider d’un mot de passe commun qui indique que le jeu doit s’arrêter ou, si le soumis est bâillonné, un geste fera l’affaire. Dans tous les cas, le Maître doit garder en tête qu’il est inutile de forcer inutilement son soumis. Il risque au moins de se faire reprocher un manque d’écoute et de faire capoter la séance, au pire de perdre son soumis qui ira voir ailleurs.
Lucidité. Au risque de me répéter, on s'interdit tout mélange Chems/ BDSM. Garder les idées claires est le meilleur moyen d’éviter les accidents autant pour le donneur que le receveur. Le Maître reste en plein éveil sur les réactions de son soumis et celui-ci perçoit lucidement son corps.
Timing. Je vais peut-être vous surprendre mais je crois qu’il y a un temps pour les coups et un temps pour les câlins. Caresser un cul qu’on a fessé ou fouetté vigoureusement est un grand moment de complicité que je recommande. Il n’y a rien de contradictoire à remercier celui qui s’est donné, avec qui on a vécu un moment si intense. Le BDSM n’est pas un plaisir solitaire. Les baisers sont aussi indiqués. Une fois la session finie, on prend son temps, on revient calmement à la réalité des choses, cela remet bien les choses en place et aide à sortir du jeu.
Voilà quelques pistes de réflexion, et ce que l’expérience m’a appris. Je reste à l’écoute pour vos commentaires.
Apprends-moi en me dominant Vidéo gay. Durée: 28 min
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