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Vous êtes-vous déjà amusés avec des bougies incandescentes lors de vos pratiques sexuelles ? De la mise en scène aux sensations qui oscillent comme une flamme entre souffrance maîtrisée et plaisir démultiplié, le jeu en vaut vraiment la chandelle. Le crépitement d’une mèche qui s’enflamme, la chaleur qui augmente doucement et fait fondre la cire pour la transformer en un liquide brûlant qui viendra dans quelques instants se répandre sur votre peau, goutte après goutte, vous afin de vous faire jouir de plaisir… C’est que vous cherchez : de nouvelles émotions, de nouveaux frissons qui vous entraînent loin dans l’orgasme. Eh bien la bougie est assurément un des petits accessoires les plus anodins mais un les plus efficaces qu’il soit pour vous faire monter au plafond. Bien que son utilisation soit rangée dans la case du BDSM, ce trip n’est pas exclusivement l’apanage des relations Master/Slave ou des personnes qui cherchent à avoir mal. Des sensations fortes et à la portée de tous, user d’une bougie pour explorer de nouvelles voies est relativement facile à tester à condition d’en maîtriser les subtilités. Commençons par les évidences : dans tout divertissement sexuel, ce qui prime, c’est le consentement et la connivence entre les partenaires. Celles-ci garantissent un respect mutuel et l’intégrité physique et psychologique des joueurs. Cela étant rappelé, revenons à nos moutons et avant tout à nos bougies. Commençons par une recommandation. Les bougies sont une belle et tentante invitation à jouer avec le feu au vrai sens du terme. Il est donc primordial de pratiquer sans être sous l’influence de produits psychoactifs qui pourraient vous faire perdre la notion du réel et vous mettre en danger, un accident ou un incendie est si vite arrivé. L’appréciation constante du déroulé du jeu est indispensable tout autant que le fait de ne jamais quitter des yeux cette bougie allumée qu’il vous faut maintenir pour que la cire fasse son effet. Ensuite pas de stress, ce n’est qu’un jeu et le safe word existe aussi ici : un mot suffit pour arrêter. Pas d’obligation, pas de contrainte. Tout est détente, surprise et exploration des sens. Donc précaution et pas des moindres, prenez le temps nécessaire pour allumer votre bougie dans un environnement safe et neutre. Évitez donc de la manipuler sans raison, ayez un œil attentif sur ce qui vous entoure et évacuer toute matière fortement inflammable. La bougie est comme tout ce qui a attrait au feu hypnotique. Elle en est donc fascinante à bien des égards. En présence d’une bougie, l’ambiance se fait plus tamisée, une mise en scène dédiée à ce jeu de partage lui confère un caractère intime basé sur le souffle, les regards, les frétillements des corps, les expressions à chaque collision de cire avec le corps, les gémissements, les tensions instinctives, les réactions spontanées et les jouissances successives. Une union se forme entre celui qui donne et celui qui reçoit. Au tout début, l’excitation qui monte crescendo est palpable. Celui qui va être le récipiendaire de cette cire dégoulinante de son bâton réchauffé le regarde avec attention. Victime volontaire des sévices qui vont lui être infligés, il observe la bougie en train de se transformer, il contemple ce lac de cire se former à la base de cette flamme qui oscille telle une transe. Allongé, il sait que la main du bourreau tient ce morceau de cire bouillante. Il sait qu’elle va bientôt rentrer en contact avec sa peau. Mais il ne sait pas quand exactement. Il se tend, s’interroge sur l’effet, son cœur s’emballe et le moment attendu arrive subrepticement. L’homme à la bougie l’incline, la tenant suffisamment haut pour que la cire en tombant perde en chaleur et viennent s’abattre en un impact lourd et rapide sur cet être de chair. Le corps se braque comme sous l’effet d’une piqûre. Un picotement envahit la surface alentours. Le point d’impact est délicieux et violent. La trace de cire se fige instantanément sur le corps. Puis d’autres gouttes comme des touches répétées de fleuret dans un combat d’escrime semblent l’attaquer. La cire telles de petites bombes de chaleur en puissance, fleurissent sur son épiderme, forment des motifs, se juxtaposent, s’amoncellent. Une seconde couche de peau, une matière lisse et chaude, loin de la brûlure imaginée avant que tout commence, apparaît. Les premiers effets se font ressentir d’une sensibilité plus intense ou plus douce. Tout dépend de l’endroit qui est visé par la main qui châtie. Les parties du corps ne répondent pas tous de la même façon. Certains garçons sont plus résistants, d’autres plus délicats. Les réflexes nerveux traduisent le ressenti. On se cabre, on se tord, on sert les mâchoires, on hurle, on respire fort, on se contient, on abdique… On lâche prise totalement. Car dans l’effort produit pour lutter contre cette forme de percussion répétitive se libère de l’endorphine, une hormone naturelle sécrétée par l’organisme lors de stress ou d’exercices intenses. Elle protège, booste autant qu’elle rend euphorique. La douleur se transforme alors en jouissance. La cire sera alors une source de plaisir et plus le chemin qui aura débuté sur des zones neutres du corps se rapprochera des parties les plus érogènes, et plus la délectation va se multiplier. Lorsque la bougie atteindra des espaces comme la poitrine, les tétons, le dos, les jambes, les fesses et sa raie, le contour des parties génitales, voir recouvrir les testicules, la verge le gland, pour les plus vaillants et les plus téméraires, les sensations ne pourront être contenues et l’orgasme sera alors feu d’artifice, le bonheur sera absolu. Des éclats apparaîtront sur le corps sans jamais lui laisser de marque permanentes. Ces instants de joie sont éphémères pour mieux continuer, recommencer. Tout dépend du choix de la bougie. Ne considérez pas que n’importe quelle bougie peut faire l’affaire, loin de là. Il y a celles que l’on trouve dans le commerce faites de plusieurs types de matières et ne correspondent pas aux critères nécessaires pour ce genre de pratiques. Soyez vigilants lorsque vous en acheter ! En fait, tout dépend de la composition de la cire qui aura une incidence sur sa température de fusion, le ressenti et l’impression de brûlure que l’on recherche à avoir. De nombreux produits pourront par les additifs (couleurs, mélangent de matières…) marquer le corps, ce qui n’est pas le but. Au pire il peut y avoir une légère coloration éphémère qui est une réaction naturelle de l’épiderme. Un conseil évitez à tout prix les bougies en cire d’abeille bien trop brûlantes (65 à 67°C). Préférez faire un tour dans les fetish stores pour faire vos emplettes, vous serez assurés que les produits proposés sont adéquats pour ce genre de trips. Les bougies dites « de température basse » sont idéales pour ces amusements puisqu’elles produisent une chaleur voisine des 52°C, la température juste parfaite pour prendre son pied. Mais toute la différence dans un plan bougies sera dans le savoir- faire de celui qui va s’occuper de vous recouvrir de la divine cire. La bienveillance qui sera sienne dans les attitudes qu’il constate chez son ou ses partenaires incitera à la justesse de son appréciation en jouant sur la hauteur de chute de la cire sur la peau. On commence toujours haut, au minimum à 50 cm afin de jauger de la sensibilité de son partenaire, puis on diminue progressivement, on fait des va et vient, mais on ne descend jamais en dessous de 5cm. Tant que c’est confortable et tolérable, faîtes-vous du bien. Mais en dessous de cette valeur, la chaleur de la cire n’a pas le temps de refroidir suffisamment et risque de faire très mal au receveur. A moins que vous ne vouliez punir comme il se doit le récalcitrant, mais ça c’est un deal passé entre vous, et surtout préalablement. Plus la bougie est éloignée et plus la température de la goutte reçue baisse. Et ce qui peut paraît anecdotique est en fait significatif, puisque chaque degré en moins change littéralement la perception une fois la cire touchant la peau. A vous ensuite de laisser votre créativité faire le reste, vous pouvez faire des dessins en mariant les couleurs des bougies, qui ne sont pas infinies, souvent noire, rouge et blanche. Cette expérience sera un pas franchi dans l’approche de la douleur, à n’en pas douter. Vous vous rendrez peut-être compte que vous êtes aux portes du SM sans le savoir et que vous y avez trouver bien plus que votre compte ! Bizarrement, le plaisir que l’on reçoit à verser de la cire chaude ou à la recevoir procure un bien fou, presque libératoire. Quant au souvenir que l’on en garde, il est ému et l'on est souvent désireux de remettre le couvert. Alors surtout ne vous privez pas.
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